• Le théoréme des Katerine de John Green

     

     

    Titre : Le théorème des Katherine

    Auteur : John Green

    Edition :  Nathan

    Nombre de pages : 269

    Prix : 14.50 euros.

     

    Le théoréme des Katerine de John Green

     

     

    Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux
    Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine
    Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy et surtout pas Catherine, mais KATHERINE
    Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer.

     

    Le théoréme des Katerine de John Green

     

     

    Aprés avoir lu Nos étoiles contraires, je me suis dit que je ne pouvais pas tombée mieux que de continuer dans le John Green. J'aurais peut-être dûe m'abstenir et enchaîner sur un autre livre.

    Je ne peux pas dire, que j'ai été déçue mais je n'ai pas été emballée non plus. Pourtant le sujet du livre et on ne peut plus intéressant et la dimension qu'il prend à la fin et sans éxagérer "attendue'. Il était facile de deviner la fin du livre, quasiment dès la rencontre de Colin, Hassan et Lindsey.

    Colin, est un jeune homme surdoué qui est sorti avec 19 Katherine et qui s'est fait largué 19 fois. Je me suis demandée s'il n'était pas un peu maso pour être sorti avec autant de filles, s'appelant Katherine. Lorsque la 19éme Katherine le largue, on a l'impression que pour Colin c'est la fin du monde. Plus rien n'existe, plus rien ne lui permet d'exister, il ne sera rien ! Son pote Hassan, décide alors de l'emener en excursion en voiture et c'est ainsi qu'ils se retrouvent dans un village nommé Gutshot !

    Ils y font la rencontre de Lindsey et de son groupe d'amis et notamment Katherina et LAC. ( L'autre Colin ). A ce moment là, l'intrigue bouge un peu plus mais j'ai quand même due m'accrocher pour le finir. J'ai trouvé les passages jusque là, longs et ennuyeux... Les notes en bas de pages, n'aident pas franchement. Même si elles sont là pour aider le lecteur à comprendre, elles sont lourdes et apportent beaucoup trop d'informations, quelques fois.

    Tout au long du livre, le fil conducteur, est le fameaux théorème que Colin cherche à mettre en place pour prouver que l'on peut établir à l'avance si une relation amoureuse va ou non se terminer et combien de temps après le couple se séparera. Et comment dire, je n'aime pas les maths ou elles ne m'aiment pas ! Donc, il a été dur parfois de suivre mais bon on s'y fait.

    Pour moi, l'intrigue ne bouge que trop tard... il faudra attendre d'avoir passer plus des 2/3 du livre pour avoir quelque chose qui bouge... J'avoue avoir été déçue de ce côté là !

    La fin prévisible, a été pour moi quelque peu dommage... J'aurais aimé être surprise, époustouflée comme je l'avais été pour Nos étoiles contraires. Seul la résolution du théorème a eu grâce à mes yeux !

    Un livre quelque peu lourd dans son intrigue, des personnages quelque peu agaçants mais qui malgré tout reste sympa à lire. Et si comme Colin, vous êtes du genre à chercher ce que l'avenir vous réserve, ce livre est fait pour vous. ;)

    Le théoréme des Katerine de John Green5.5 / 10

     

     


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    " - Tu veux que je te dise ce que c'est, ton problème ? reprit Hassan sans l'écouter.  Tu n'arrives pas à vivre avec l'idée que quelqu'un puisse partir. Alors, au lieu d'être heureux pour moi, comme toute personne normale, tu as les boules que oh non, Hassan ne t'aime plus. Tu n'es qu'un sitzpinkler*. Tu as tellement la trouille de te faire larguer que toute ta vie est construite autour de l'idée de ne pas être abandonné. Ben, ça marche pas comme ça, kafir**. C'est pas seulement con, c'est improductif. Parce qu'à ce moment tu n'es pas vraiment un bon ami, ou un bon petit copain, ou ce que tu veux, parce que tu ne fais que penser : si-ça-se-trouve-ils-ne-m'aiment-plus-si-ça-se-trouve-ils-ne-m'aiment-plus. Et tu sais quoi ? Quand tu te comportes comme ça, personne ne t'aime. "

    Le théoréme des Katherine, John Green p.166.

     

    * Sitzpinkler : Terme d'argot allemand désignant une mauviette.

    ** Kafir : Mot arabe pas sympa du tout signifiant "non musulman".


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  • [Sans titre]

     

     

    Titre : Nos étoiles contraires

    Auteur : John Green

    Edition : Nathan

    Nombre de page : 336

    Prix : 16.50 euros

    [Sans titre]

     

     

    Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

    [Sans titre]

     

     

     

    C'est le premier roman que je lis de cet auteur, et on m'en avait fait beaucoup d'éloges. Mais comme je n'aime pas faire comme tout le monde, et lire les livres dès leur sortie ou du mois les lire parce qu'ils ont un bon retour, j'ai mis 6 mois avant de le lire. Et encore, c'est parce que Thalyssa, m'a dit d'attaquer celui-ci, une fois Pour un tweet avec toi, terminé.

    J'ai donc commencé le livre, avec les kleenex à porter de mains, comme on me l'avait conseilé. Et vous savez quoi, je n'ai pas pleuré tant que ça, j'ai juste verser une petite larme. Non pas, que je n'ai pas été touchée, ça serait mentir, mais juste parce que, John Green nous met tellement à l'aise avec la mort, que du coup, je l'ai plus vécu comme une suite logique de la vie que comme une fin.

    J'avais peur de tomber sur un livre qui vous met mal à l'aise, sur les enfants qui ont des cancers, car avouons-le, le cancer met mal à l'aise. Nous sommes tous, susceptibles d'en avoir un, un jour, mais quand ça touche des enfants, ça semble insurmontable. J'avais peur aussi de tomber dans l'univers hospitalier entre les soins intensifs, les moniteurs, et autres machines dont le bip-bip est insuportable. Mais même si nous avons quelques passages dans un hôpital, John Green, nous amène bien plus loin que ça.

    Ils nous amènent dans la sphère de l'adolescence, de l'amour. La maladie est bien présente mais en arrière-plan, on vit avec. Elle n'est pas nous. Hazel et Gus, sont les témoins de la vie, montrant que rien n'est impossible et s'inventant même des défis. Qui aurait pu croire que Hazel puisse monter les différents escaliers de la maison d'Anne Frank ? Qui aurait pu croire qu'Isaac continuerait à jouer aux jeux vidéo ? Et qui aurait pu croire que Gus accomplierait son voeu pour Hazel ?

    Au début, quand j'ai commencé le roman, je me suis dit, c'est évident l'héroïne meure à la fin. Mais je n'avais pas beaucoup réfléchi. En effet, difficile de faire mourir l'héroïne alors que le roman est à la 1ère personne et puis je me suis dis, que si ça se trouve John Green était aussi pervers que Vah Houten pour Une impériale affliction, est serait alors capable de laisser son roman sans fin.

    C'est un roman qui mérite d'être lu. Même dans un univers aussi terrible que la maladie, John Green arrive à faire passer des émotions, et de l'humour. On en arrive à oublier que nos personnages ont un destin fatal ! Je ne dirais qu'une chose : BRAVO, Mr Green !

    [Sans titre]10/10

     


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    Pour un tweet avec toi de Teresa Medeiros.

     

     

    Titre : Pour un tweet avec toi.

    Auteur : Teresa Medeiros

    Edition : Milady Romance

    Nombre de pages : 285

    Prix : 7.10 euros

    Pour un tweet avec toi de Teresa Medeiros.

     

     

    Auteure d'un presque Pulitzer, Abigail Donovan tarde à mettre le point final à son prochain roman. Aussi, lorsque son agent lui ouvre un compte Twitter, se prend-elle au jeu des tweets, retweets, hashtags, etc. "MarkBaynard", professeur d'université en congés sabbatique et twitteur averti, devient l'un de ses followers les plus assidus. Entre la jeune femme et lui, va naître un échange jubilatoire plein de réparties spirituelles et de références aussi drôles qu'innatendues. Grâce à cette étonnante rencontre virtuelle, Abby va retrouver l'inspiration et le goût de vivre. Mais pourquoi rester enfermée devant son écran alors que Mark parcourt le monde ? 

    Pour un tweet avec toi de Teresa Medeiros.

     

     

    Abby est une jeune auteru à succés en mal d'inspiration. Devant le syndrome de la page blanche, son agent lui crée un compte twitter. Commence alors, un jeu de séduction entre Abby et un mystérieux inconnu du nom de Mark.

    Un échange de tweets qui n'est pas sans rappeler une ressemblance de mails échangés dans Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer. Une idée mise au goût du jour, vu qu'il s'agit d'un échange via un réseau social, mais une idée déjà exploitée.

    La narration du premier chapitre m'a fait un peu peur. Je l'ai trouvée longue et ennuyante. L'intrigue commence réellement lors des premiers échanges de tweets, soit à la 35éme page ! Et là je me suis dis :" Ouf, ça bouge enfin ! " J'étais à deux pages de lâcher le livre.

    Au fil des échanges, on éprouve de la sympathie pour les personnages pour même les trouver attachants. Un petit bémol pour les non-initiés à la langue anglaise. En effet, toutes les références aux films ou aux livres sont restées en anglais dans le texte, donc impossible de rentrer totalement dans l'univers des personnages.

    De plus, pour la narration je l'aurais plutôt vu à la première personne du singulier afin de rentrer totalement dans la peau d'Abby Donovan.

    Bref, une lecture sympathique pour passer le temps.

    Pour un tweet avec toi de Teresa Medeiros.

     

    6/10

     


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